Réseau d'expérience

De WikiPNL
Révision datée du 20 mars 2018 à 18:07 par Alain Thiry (discussion | contributions) (ponctuation)

Le réseau d'expérience est un modèle créé par David Gordon et Graham Davis[1]. Il sert à explorer une situation sur ses différentes facettes pour repérer où est le problème et donc où intervenir et avec quelle technique. Il est aussi à la base de la technique de l'écran blanc.

Grille

Le graphique proposé ressemble à une fusée. Il comporte 6 éléments dans l'ordre : le contexte, les comportements, les émotions, les stratégies mentales, les métaprogrammes, les croyances.

Utilisation

  • explorer une situation suivant ces 6 éléments permet de la comprendre complètement. On peut aussi tester la cohérence en 2e position.
  • modéliser une personne dans un contexte.
  • repérer dans quel case se trouve le problème et choisir une technique qui intervient sur cet élément.

Lien avec les niveaux logiques

On peut remarquer une similitude vis-à-vis du modèle des niveaux logiques de Robert Dilts. 4 éléments sur les 6 sont communs. Certains les ont croisés pour en faire un modèle à 8 niveaux (environnement, comportements, émotions, capacités, méta-programmes, croyances, identité, système)[2].

Système
Identité
Croyances Croyances
Méta-programmes
Capacités Stratégies mentales
Emotions
Comportements Comportements
Environnement Contexte

La colonne de droite correspond aux niveaux logiques et celle de droite au réseau d'expérience.

Pour en savoir plus

article traduisant une page du site de D. Gordon

Notes et références

  1. Les participants d'un séminaire en Belgique ont demandé comment repérer quelle technique à utiliser pour être pertinent et donc efficace. Ne sachant pas comment répondre, les formateurs ont travailler ensemble à ce nouveau modèle qui offre une grille d'analyse et qui modèlise la démarche intuitive des formateurs.
  2. Alain Thiry, Apprendre à apprendre avec la PNL, éd. De Boeck - Supérieur, Bruxelles, 4e édition, 2018, p19. Dans le domaine scolaire, il est indispensable de pouvoir parler d'identité, de croyances limitantes, d'attitude active (MP), de stratégies d'apprentissage, d'émotions qui bloquent l'apprentissage et des contextes. On pourrait expliquer les 2 modèles mais ce serait source de confusion. Il est dès lors plus pragmatique de mixer les 2 modèles, même si c'est un peu iconoclaste.