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Les '''positions perceptuelles'''<ref>{{Ouvrage|auteur=John Grinder & Judith DeLozier|titre=Turtles all the way down - Prerequisites to personnel genius|éditeur=Grinder & associates|lieu=Scotts Valley (CA)|année=1987|isbn=1-55552-022-7}}</ref> sont un modèle de PNL de compréhension de l'éxpérience humaine qui invite à ''regarder'' une situation sous différents angles.
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Les '''positions perceptuelles'''<ref>{{Ouvrage|auteur=John Grinder & Judith DeLozier|titre=Turtles all the way down - Prerequisites to personnel genius|éditeur=Grinder & associates|lieu=Scotts Valley (CA)|année=1987|isbn=1-55552-022-7}}</ref> sont un modèle de PNL de compréhension de l'expérience humaine qui invite à ''regarder'' une situation sous différents angles.
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Dans une situation conflictuelle ou d’incompréhension entre deux ou plusieurs personnes, le fait de percevoir la situation selon des perspectives différentes permet de récolter plus d’informations<ref>Jane Turner et Bernard Hévin, ''Le nouveau dico PNL'', InterEditions, Paris, 2006.</ref>, ce qui permet de mieux comprendre la nature du problème et ce qui se joue entre les protagonistes. Ceci permet dès lors de faire de meilleurs choix, de prendre de meilleures décisions ou de poser des objectifs plus pertinents et écologiques. 
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Sa spécificité réside dans l’exploration de 4 points de vue différents.
  
 
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La 4e position<ref>{{réf|auteur=Robert Dilts|titre=Visionary Leadership skills|éditeur=Meta Publications|lieu=|année=1996|p=125}}</ref> est proposée par Robert Dilts.
 
La 4e position<ref>{{réf|auteur=Robert Dilts|titre=Visionary Leadership skills|éditeur=Meta Publications|lieu=|année=1996|p=125}}</ref> est proposée par Robert Dilts.
  
==1e position==
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==Les différentes positions perceptuelles==
Vivre une situation de son point de vue, c'est-à-dire : je vois les autres de mon point de vue.
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Vivre une situation '''de son point de vue''', c'est-à-dire : je vois les autres de mon point de vue.
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C'est se mettre '''à la place de l'autre''' et ressentir ce qu'il doit vivre de son point de vue. C'est se mettre dans les ''bottes'' de l'autre et expérimenter ce qu'il voit et entend et ce qu'il en ressent.
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===3e position===
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C'est se mettre sur le côté, '''en observateur'''. Voir soi et l'autre et d'en apprécier les interactions. Cela permet de mieux analyser calmement, avec honneteté, ce qui se passe. Dans certaines techniques PNL, on l'appelle aussi ''"méta-position"''.
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===4e position===
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C'est le fait de regarder ce qui se passe '''en prenant en compte tout le système'''. Cela correspond au ''"nous collectif"''.
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==Protocoles==
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Les positions perceptuelles sont un outil qui peut être utilisé de différentes manières (protocoles) en fonction du contexte.
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Exemple de protocole adapté de Josiane de Saint Paul<ref>Josiane de Saint Paul, Ma bible de la PNL, InterEditions, 2020, p187</ref> pour apaiser un conflit :
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# Le sujet décrit le contexte, et le guide vérifie l’écologie de l’objectif et de l’intervention.
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# Le sujet s’associe à sa propre position (1ère position) et décrit ce qu’il voit, entend, ressent.
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# Si le sujet est dans un état interne (EI) de irrité, choqué, en colère, triste… Le guide lui rappelle que tout comportement a une intention positive et s’assure que le sujet est d’accord.
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# Le sujet s’associe à la position de l’autre. (On peut utiliser des ancrages spatiaux pour faciliter ces changements de perspective). Il décrit ce qu’il voit, entend, ressent quand il est “à la place de l’autre”.
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# Le sujet se place en 3ème position, celle de l’observateur qui a entendu les 2 points de vue précédents. Qu’est-ce qu’il en apprend ? Qu’est-ce qu’il veut en faire ?
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# Le sujet se place en 4e position, celle du “Nous collectif”. De quoi le système (la famille, le groupe, l’entreprise…) a-t-il besoin ?
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# Suite à cette exploration, un pont vers le futur pour affiner les actions et la formulation de sa prochaine intervention auprès de l’autre.
  
==2e position==
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==À quoi doit-on faire attention ?==
C'est se mettre à la place de l'autre et ressentir ce qu'il doit vivre de son point de vue. C'est se mettre dans les ''bottes'' de l'autre et expérimenter ce qu'il voit et ce qu'il ressent.
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La personne doit être capable de se dissocier d’elle-même pour s’associer à une autre position. Si elle n’arrive pas à faire ce travail, l’exercice perd toute son efficacité ; la personne ne fait alors qu’un peu plus de ce qu’elle a fait jusqu’ à présent.  
  
==3e position==
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Une attention particulière devrait également être portée aux personnes ayant des troubles psychotiques.
C'est se mettre sur le côté, en observateur. Voir soi et l'autre et d'en apprécier les interactions. Cela permet de mieux analyser calmement, avec honneteté, ce qui se passe. Dans certaines techniques PNL, on l'appelle aussi "méta-position".
 
  
==4e position==
 
C'est le fait de regarder ce qui se passe en prenant en compte tout le système. Cela correspond au "nous" collectif.
 
  
 
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Version actuelle datée du 24 novembre 2023 à 09:34

Les positions perceptuelles[1] sont un modèle de PNL de compréhension de l'expérience humaine qui invite à regarder une situation sous différents angles.

Dans une situation conflictuelle ou d’incompréhension entre deux ou plusieurs personnes, le fait de percevoir la situation selon des perspectives différentes permet de récolter plus d’informations[2], ce qui permet de mieux comprendre la nature du problème et ce qui se joue entre les protagonistes. Ceci permet dès lors de faire de meilleurs choix, de prendre de meilleures décisions ou de poser des objectifs plus pertinents et écologiques.

Sa spécificité réside dans l’exploration de 4 points de vue différents.

Historique[modifier]

En 1976, Virginia Satir et Bandler et Grinder publie Changing with Families et parle de Meta-position[3].

En 1987, Judith Delozier et John Grinder[4] présente les positions perceptuelles (1ère, 2e et 3e position).

La 4e position[5] est proposée par Robert Dilts.

Les différentes positions perceptuelles[modifier]

1e position[modifier]

Vivre une situation de son point de vue, c'est-à-dire : je vois les autres de mon point de vue.

2e position[modifier]

C'est se mettre à la place de l'autre et ressentir ce qu'il doit vivre de son point de vue. C'est se mettre dans les bottes de l'autre et expérimenter ce qu'il voit et entend et ce qu'il en ressent.

3e position[modifier]

C'est se mettre sur le côté, en observateur. Voir soi et l'autre et d'en apprécier les interactions. Cela permet de mieux analyser calmement, avec honneteté, ce qui se passe. Dans certaines techniques PNL, on l'appelle aussi "méta-position".

4e position[modifier]

C'est le fait de regarder ce qui se passe en prenant en compte tout le système. Cela correspond au "nous collectif".

Protocoles[modifier]

Les positions perceptuelles sont un outil qui peut être utilisé de différentes manières (protocoles) en fonction du contexte.

Exemple de protocole adapté de Josiane de Saint Paul[6] pour apaiser un conflit :

  1. Le sujet décrit le contexte, et le guide vérifie l’écologie de l’objectif et de l’intervention.
  2. Le sujet s’associe à sa propre position (1ère position) et décrit ce qu’il voit, entend, ressent.
  3. Si le sujet est dans un état interne (EI) de irrité, choqué, en colère, triste… Le guide lui rappelle que tout comportement a une intention positive et s’assure que le sujet est d’accord.
  4. Le sujet s’associe à la position de l’autre. (On peut utiliser des ancrages spatiaux pour faciliter ces changements de perspective). Il décrit ce qu’il voit, entend, ressent quand il est “à la place de l’autre”.
  5. Le sujet se place en 3ème position, celle de l’observateur qui a entendu les 2 points de vue précédents. Qu’est-ce qu’il en apprend ? Qu’est-ce qu’il veut en faire ?
  6. Le sujet se place en 4e position, celle du “Nous collectif”. De quoi le système (la famille, le groupe, l’entreprise…) a-t-il besoin ?
  7. Suite à cette exploration, un pont vers le futur pour affiner les actions et la formulation de sa prochaine intervention auprès de l’autre.

À quoi doit-on faire attention ?[modifier]

La personne doit être capable de se dissocier d’elle-même pour s’associer à une autre position. Si elle n’arrive pas à faire ce travail, l’exercice perd toute son efficacité ; la personne ne fait alors qu’un peu plus de ce qu’elle a fait jusqu’ à présent.

Une attention particulière devrait également être portée aux personnes ayant des troubles psychotiques.


Notes et références[modifier]

  1. John Grinder & Judith DeLozier, Turtles all the way down - Prerequisites to personnel genius, Grinder & associates, Scotts Valley (CA), 1987, (ISBN 1-55552-022-7).
  2. Jane Turner et Bernard Hévin, Le nouveau dico PNL, InterEditions, Paris, 2006.
  3. Virginia Satir et Bandler et Grinder, Changing with Families, Science and Behavior Books, Palo Alto, 1976, p. 155.
  4. Judith Delozier et John Grinder, Turtles all the Way Down, , , 1987, p. .
  5. Robert Dilts, Visionary Leadership skills, Meta Publications, , 1996, p. 125.
  6. Josiane de Saint Paul, Ma bible de la PNL, InterEditions, 2020, p187