Types de mémoire en sciences cognitives : Différence entre versions

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==Mémoire à long terme==
 
==Mémoire à long terme==
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La mémoire à long terme nécessite de passer de la mémoire de travail à une mémoire épisodique, auto-biographique, ou lexicale, sémantique ou procédurale. Elle mobilise des aires cérébrales différentes de la mémoire sensorielle ou de travail. Ce qui la favorise c'est la charge émotionnelle et la répétition, voire la révision, ou des techniques comme le [[pont vers le futur]].
  
 
==Mémoire auto-biographique==
 
==Mémoire auto-biographique==

Version du 17 juillet 2019 à 13:08

En sciences cognitives, on distingue différents types de mémoire. Ce sont des modèles explicatifs qui décrivent ce qui se passe dans le cerveau et les neurosciences donnent des précisions sur le fonctionnement du cerveau. Il est important de distinguer les sciences cognitives de la PNL qui est une étude du vécu subjectif qu'un sujet peut avoir de sa pensée. Il n'y a pas forcément de corrélation entre les deux[1].

Mémoire sensorielle

L'information des sens est envoyé au cerveau et est perçu par les aires sensorielles (occipitale pour le visuel, temporale pour l'auditif, pariétale pour le kinesthésique, le toucher...)

Cette perception ne reste en mémoire dans ces aires que ± 2 secondes.

Mémoire de travail

Pour maintenir une information dans notre esprit, nous devons passer l'info des aires sensorielles au lobe frontal, qui lui peut garder une info pendant ± 2 minutes.

Baddeley[2] considère la mémoire de travail comme étant composée d'un administrateur central qui gère l'attention et les ressources cognitives et qui oriente vers 2 systèmes : boucles phonologiques ou calepin visio-spatial[3].

Mémoire à long terme

La mémoire à long terme nécessite de passer de la mémoire de travail à une mémoire épisodique, auto-biographique, ou lexicale, sémantique ou procédurale. Elle mobilise des aires cérébrales différentes de la mémoire sensorielle ou de travail. Ce qui la favorise c'est la charge émotionnelle et la répétition, voire la révision, ou des techniques comme le pont vers le futur.

Mémoire auto-biographique

C'est la mémoire des événements de notre vie. Il faut être attentif au phénomène des souvenirs induits.

Mémoire lexicale

La mémoire lexicale correspond à l'apprentissage à long terme des mots et de leur orthographe. C'est elle qui nous permet de lire. Si l'apprentissage traditionnel à l'école est d'utiliser les boucles phonologiques, en PNL, avec la stratégie de mémorisation, on privilégie le calpin visio-spatial.

Mémoire sémantique

La mémoire sémantique est la mémoire du sens des mots. Elle nous permet de parler, de se souvenir de comment les choses s'appellent.

Mémoire épisodique

La mémoire épisodique correspond au souvenir d'événements précis. Il faut être attentif au phénomène des souvenirs induits.

Mémoire procédurale

Elle correspond à l'apprentissage de savoir-faire, à l'enchaînement d'actions ou de cognitions, comme par exemple : aller à la pêche, calculer une division, imprimer un document avec un ordinateur.

Notes et références

  1. Alain Thiry, Vérités et contre-vérités sur la PNL, éd. InterActif, 2d éd. , Gembloux (Belgique), 2018, p 50.
  2. Psychologue américain
  3. Alain Thiry, La pédagogie PNL, éd. de Boeck Supérieur, 2014, p 79.