Grands courants en psychologie : Différence entre versions

De WikiPNL
(→‎Courant béhavioriste : Pavlov + ancrage)
Ligne 20 : Ligne 20 :
 
==Courant béhavioriste==
 
==Courant béhavioriste==
 
Les psychologues comportementalistes vont se détourner de la structure ou de la fonction de la conscience, c'est-à-dire des concepts mentalistes comme la conscience, l'intention, les images... pour centrer leurs recherches exclusivement sur les stimulus de l'environnement qui entraînent des réactions utiles ou non. Ils ne s'intéressent plus à ce qui se passe dans la ''boîte noire'' (l'esprit) mais simplement aux associations stimulus-réponse qui leur semblent objectivable.
 
Les psychologues comportementalistes vont se détourner de la structure ou de la fonction de la conscience, c'est-à-dire des concepts mentalistes comme la conscience, l'intention, les images... pour centrer leurs recherches exclusivement sur les stimulus de l'environnement qui entraînent des réactions utiles ou non. Ils ne s'intéressent plus à ce qui se passe dans la ''boîte noire'' (l'esprit) mais simplement aux associations stimulus-réponse qui leur semblent objectivable.
 +
 +
L'expérience la plus connue est celle de Pavlov qui donne à manger à un chien après avoir chaque fois fait retentir une sonnette. Après un certain nombre de fois, il ne fait que retentir la sonnette sans donner à manger et observe que le chien salive.
 +
 +
Ce théorie amènera une conception de l'éducation : ''récompense — punition''.
 +
 +
La notion d'''[[ancrage]]'' en PNL est basée sur ce mécanisme comportementaliste. Attendre que le sujet soit dans une émotion particulière et ajouter un stimulus visuel, auditif ou kinesthésique dans le but qu'une association se fasse. Ensuite, lorsqu'on déclenche ce même stimulus, cela favorise que le sujet se reconnecte à l'état émotionnel ''ancré''.
  
 
==Courant gestaltiste==
 
==Courant gestaltiste==

Version du 19 septembre 2016 à 10:18

De l'antiquité jusqu'en 1870, les réflexions sur la psychologie fait partie de la philosophie.

Différents courants en psychologie se succèdent, s'enrichissent, mais aussi suscitent la polémique jusqu'à nos jours : les courants structuraliste, fonctionnaliste, béhavioriste, gestaltiste, psychanalytique, humaniste, systémique, cognitiviste... Deux attitudes vont s'opposer : les tenants d'une psychologie scientifique et ceux d'une psychologie pragmatique orientée vers l'art de guérir[1].

Courant structuraliste

Willem Wundt (1832-1920) propose, en 1874 à Leipzig, une nouvelle science : la psychologie expérimentale, qu'il place entre les sciences de la nature et les sciences humaines. Il considère le contenu de notre pensée comme composé d'éléments psychiques. Ceux-ci seraient de 2 types : les sensations et les sentiments qui sont déterminés par la qualité et l'intensité.

Edward Bradford Titchener (1867-1927) a introduit la psychologie de Wundt aux Etats-Unis, mais ajoute une nouvelle méthode : l'introspection expérimentale, c'est-à-dire l'analyse systématique par le sujet lui-même de ses propres pensées et de ses sentiments pendant les expérimentations sensorielles. Aux attributs de qualité et d'intensité, il ajoute la clarté et la durée. Les éléments de son système sont : les sensations, les images et les affects.

Différents psychologues ont critiqué le structuralisme car ils n'acceptent pas de réduire le comportement à une combinaison de simples sensations, ni de se limiter à l'étude des comportements simples en renonçant à l'étude des comportements complexes, ni de renoncer à explorer les comportements des personnes ne sachant pas décrire leur ressenti.[2]

Courant fonctionnaliste

William James (1842-1910) est considéré comme le fondateur de la psychologie scientifique américaine. Bien qu'il considère la conscience comme le centre d'étude de la psychologie, il n'accepte pas de la réduire à ses éléments, ses contenus, ses structures. Il défend l'importance d'étudier le fonctionnement de cette conscience comme un flot continu qui est en perpétuel ajustement avec l'environnement. Il développera sa théorie du pragmatisme. [3]

Il n'est plus question d'analyser les structures de la conscience mais d'analyser l'activité mentale.

Pour John Dewey (1859-1952), ce qui va ensemble marche ensemble. Il adoptera la conception de James et développera des recherches dans le domaine de l'éducation et sera à l'origine de l'école nouvelle.

Courant béhavioriste

Les psychologues comportementalistes vont se détourner de la structure ou de la fonction de la conscience, c'est-à-dire des concepts mentalistes comme la conscience, l'intention, les images... pour centrer leurs recherches exclusivement sur les stimulus de l'environnement qui entraînent des réactions utiles ou non. Ils ne s'intéressent plus à ce qui se passe dans la boîte noire (l'esprit) mais simplement aux associations stimulus-réponse qui leur semblent objectivable.

L'expérience la plus connue est celle de Pavlov qui donne à manger à un chien après avoir chaque fois fait retentir une sonnette. Après un certain nombre de fois, il ne fait que retentir la sonnette sans donner à manger et observe que le chien salive.

Ce théorie amènera une conception de l'éducation : récompense — punition.

La notion d'ancrage en PNL est basée sur ce mécanisme comportementaliste. Attendre que le sujet soit dans une émotion particulière et ajouter un stimulus visuel, auditif ou kinesthésique dans le but qu'une association se fasse. Ensuite, lorsqu'on déclenche ce même stimulus, cela favorise que le sujet se reconnecte à l'état émotionnel ancré.

Courant gestaltiste

Courant psychanalyste

Courant humaniste

Courant systémique

Courant cognitiviste

Notes et références

  1. Par exemple, Nicolas et Ferrand dans leur ouvrage Les grands courants de la psychologie moderne & contemporaine font l'impasse sur les mouvements humanistes, ainsi que sur le changement de paradigme que propose la systémique
  2. Serge Nicolas et Ludovic Ferrand, Les grands courants de la psychologie moderne & contemporaine, De Boeck-Université, Bruxelles, 2009, p. 9-34.
  3. Serge Nicolas et Ludovic Ferrand, Les grands courants de la psychologie moderne & contemporaine, De Boeck-Université, Bruxelles, 2009, p. 35-56.