Méta-modèle

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Le métamodèle est un concept employé en informatique et en PNL (approche en psychologie) et y représente deux sens différents.

Le métamodèle en informatique

La notion de métamodèle est utilisée dans trois domaines de l'informatique : en intelligence artificielle, en programmation objet et en génie logiciel.

En intelligence artificielle, et plus précisément en représentation des connaissances, un métamodèle décrit la structure des modèles et permet de raisonner sur les modèles comme sur les connaissances de premier niveau[1]. Certains langages à objets, comme Java, décrivent de la même manière les classes, les métaclasses et les objets. En génie logiciel, c'est avec UML que la notion de métamodèle a été développée. Le métamodèle décrit les modèles : classes, objets, attributs, relations… et se décrit lui-même.

Métamodèle signifie littéralement modèle du modèle. Il peut être défini comme la représentation d'un point de vue particulier sur des modèles. Un métamodèle qui se décrit lui-même est dit réflexif. Cette propriété permet d'avoir une représentation complète des modèles sans régression infinie : modèle, méta-modèle, méta-méta-modèle…

Au-delà de leur diversité, les modèles présentent une caractéristique commune : ils sont des représentations d’un point de vue (d'une conception, d'une théorie…) particulier sur un système sujet d’études. Ils sont écrits dans un code (un langage, un formalisme…) approprié à l'expression et à l'usage des connaissances qu'ils véhiculent.
Une carte IGN, une partition musicale, la formule mathématique « E=mc² », un logiciel… sont des exemples de modèles.

La notion de « Modèle » est donc directement liée à celles de « Formalisme », de « Point de Vue/Théorie » et de « Sujet d'étude/Système ».

Considérons à son tour la structure S composée des 4 notions {Sujet d’étude, Formalisme, Point de Vue, Modèle} comme un nouveau sujet d’études, en l’occurrence un métasujet d’études. Il est alors tout à fait concevable et légitime de bâtir des (méta)points de vue sur tout ou partie de ce nouveau sujet d’études et de les représenter par des (méta)modèles exprimés dans des (méta)langages (et ainsi de suite ; cf. « UML Four-Layer Architecture » OMG).

Fichier:Modèles et métamodèles.JPG

Un métamodèle peut donc être défini comme la représentation d'un point de vue particulier sur cette structure S. Si on ne s'intéresse dans S qu'au couple {Langage, Modèle} on rejoint l'acception la plus courante de métamodèle : modèle de langage de description de modèles. Il existe différents métalangages permettant l'écriture de tels métamodèles. Parmi ceux-ci on peut citer entre autres le langage BNF (forme de Backus-Naur) ou le MOF.

Si on s'intéresse au couple {Sujet d'études, Point de Vue}, un métamodèle sera la représentation d'une opinion (d'une théorie…) portée sur des points de vue portés sur des sujets d'études (noter la récurrence). L'épistémologie et l'histoire des Sciences sont des disciplines pourvoyeuses de tels métamodèles.

Les méthodes de conception d'applications et d'architecture informatiques (telles que le cycle en V), leurs représentations formelles et les logiciels associés relèvent également de la métamodélisation.

Le méta-modèle en PNL

La programmation neuro-linguistique (PNL) est une démarche en psychologie qui cherche à modéliser les compétences cognitives et comportementales des humains. Le tout premier modèle que ces concepteurs ont conçu est le « méta-modèle » [2]. C'est un modèle linguistique, basé sur les travaux de Noam Chomsky et ceux d'Alfred Korzybsky[3].

Il sert d’une part à mettre en évidence les mécanismes utilisés par le sujet pour transformer son expérience sensorielle en langage, et d’autre part à enrichir la conception du monde du sujet par le questionnement des figures linguistiques spécifiques et de retrouver ainsi les représentations mentales sensorielles initiales qui ont suscité l'expression verbale[4].

Le méta-modèle en PNL est constitué de 12 types de violations sémantiques, c'est-à-dire des expressions peu claires. Celles-ci peuvent être regroupées en 3 groupes : les omissions, les généralisations et les distorsions[3]. À chacun de ces types de phrases, correspond une question-clé qui invite le patient à éclaircir l'expression de sa pensée.

Références

  1. R. Davis, « {{#invoke:Langue|langue}}, {{#invoke:Langue|langue}}, vol. 15, 1980.
  2. {{#ifeq:Esser, 2003|aucune |{{#if:Monique Esser, 2003 |Monique Esser, 2003 |{{#if: | et al. |{{#if: |, et |{{#if: | et | }} }} }} }} |[[#{{#if:Esser, 2003 |Esser, 2003 | }}|{{#if:Monique Esser, 2003 |Monique Esser, 2003 |{{#if: | Modèle:Et al. |{{#if: |, et |{{#if: | et | }} }} }} }}]] }}{{#if: |, }}{{#if:12 |, {{#if: | p. {{{1}}} | p.  }}12 }}.
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Voir aussi

Article connexe

Bibliographie

  • Modèles & Métamodèles, Guy Caplat, 2008
  1. REDIRECTION Modèle:Isbn
  • Catherine Cudicio, Comprendre la PNL, Les éditions d'organisation, Paris, 1986, (ISBN 2-70810754-2).
  • Monique Esser, La PNL en perspective, Labor, Bruxelles, 2003, (ISBN 978-2-8040-1792-7).
  • {{{auteur}}}, Le nouveau Dico-PNL, InterÉditions, Paris, 2006, (ISBN 978-2-10-050385-8).