Analyse systémique

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L'analyse systémique[1] (également appelée Ecole de Palo Alto) est une des 4 grandes approches[2] en psychothérapie, dont la spécificité est d'observer le système dans lequel se passe un phénomène problématique. C'est la base de la thérapie familiale, où le thérapeute ne voit plus le patient comme étant le seul ayant le problème, mais s'intéresse au fonctionnement de la famille pour comprendre ce qui a permis le problème.

Historique[modifier]

Les débuts de la systémique sont liés aux cours de sémantique générale de de Saussure (1906), de la notion de feedback de Norbert Wiener (1948), de la Théorie générale des systèmes de Bertalanffy (1968).

Gregory Bateson est considéré comme le père de l'approche systémique en créant le groupe de Palo Alto (1952).

En 1959, Don Jackson fonde à Palo Alto le MRI (Mental Research Institute) avec Virginia Satir et Jules Riskin, dans l'objectif d'adapter la théorie systémique à la psychothérapie. Ils seront rejoints par Watzlawick, Fisch, Weakland, Haley.

Concepts systémiques[modifier]

(— Bon début, à développer —)

Homéostasie[modifier]

L'homéostasie est une concept qui décrit la tendance d'un système à rechercher constamment un point d'équilibre. Quoiqu'il arrive, chacun participe dans un système à le maintenir tel quel. Il explique la résistance au changement.

Circularité[modifier]

La systémique propose un changement de paradigme dans la logique d'analyse les interactions entre différentes personnes. à l'ancienne logique du ceci a causé cela (cause/effet) est proposé une conception circulaire[3] du genre : A entre B qui entraîne A' qui entraine B' qui entraine A qui entraine B... et ainsi de suite. L'un entraine l'autre qui réentraine l'un... ça tourne. On ne peut plus distinguer une cause.

Double contrainte[modifier]

La double contrainte concept, proposé par Bateson, qui décrit les communications paradoxales, du genre : Si tu fait A, ce n'est pas bien. Si tu ne le fais, ce n'est pas bien. Quoi que tu fasses, tu n'est pas bien.

Paradoxes[modifier]

Il existe 3 types de paradoxes[4] : les paradoxes logico-mathématiques, les paradoxes sémantiques et les paradoxes pragmatiques. En thérapie, c'est le dernier qui nous intéresse et qui se subdivise en injonctions paradoxales ou double contraintes (exemple : Sois spontané ![5]) et en prévisions paradoxales. Un exemple est donné par Laing dans son poème Jill.

Prescription du symptôme[modifier]

La prescription du symptôme est une technique verbale, qui propose de verbaliser la réaction dont on a peur, pour la rendre imposible à faire[6]. Je voudrais te dire quelque chose mais j'ai peur que tu te fâche. rend difficile de se fâcher.

Finalité[modifier]

La finalité

Complexité[modifier]

La complexité

Notes et références[modifier]

  1. Certains emploient le terme de systémie, qui semble ne pas exister réellement. Il se pourrait que cette confusion viennent de l'amalgame avec le concept de proxémie d'Edward Hall.
  2. La psychanalyse (dont 4 sous-mouvements : Freud, Jung, Adler, Lacan), l'analyse systémique (Bateson, Watzlavick, Weakland, Satir, Haley...), le mouvement humaniste (Carl Rogers, la Gestalt, l'analyse transactionnelle, l'hypnose ericksonnienne, et 400 autres) , le cognitivo-comportementalisme.
  3. Watzlawick, Beavin, Jackson, Une logique de la communication, éd. Point, Paris, 1972, p. 41.
  4. Watzlawick, Beavin, Jackson, 1972, p. 190.
  5. Watzlawick, Beavin, Jackson, 1972, p. 200.
  6. Watzlawick, Beavin, Jackson, 1972, p. 240.